Après les premiers travaux d'aménagement d’une mare et d’une prairie humide en 2023, l’avis favorable de la commission d’enquête publique début mai et l’ouverture du marché public pour l’écluse d’Oisy-le-Verger dans la foulée, les choses s’accélèrent dans le Pas-de-Calais pour le Canal Seine-Nord Europe. Une réalité que commencent à percevoir les habitants des secteurs concernés par le chantier, qui sont désormais régulièrement sensibilisés à l’approche de la phase de travaux.
Après l’organisation des réunions d’information, la tenue de stands au cœur des villages, l’organisation de « randos-canal » pendant les mois d’été, ce sont cette année les élèves de la section générale et professionnelle adaptée (SEGPA) du collège des Marches de l’Artois de Marquion de se familiariser avec le projet et de se l’approprier, en réalisant une fresque sur les murs du démonstrateur d’écluse. Une œuvre d’art à laquelle répondra une seconde fresque réalisée cette fois sur les murs de leur collège.
Un démonstrateur d'écluse ?
Avec une écluse entre Marquion et Bourlon et une seconde à Oisy-le-verger, le Pas-de-Calais compte sur son territoire plusieurs des ouvrages d’arts qui jouent un rôle clés pour le bon fonctionnement du canal. Soucieuse de développer de nouveaux procès de construction pour ces équipements souvent voraces en matière première, la Société du Canal a fait le choix d'innover en testant à Marquion un nouveau procédé de construction sur ce démonstrateur faisant figure de prototype où a pu être testée une solution de parois minces renforcées de talus de terre. Objectif de l’opération : limiter au maximum le recours à des matériaux neufs ou importés
Les ouvrages d’arts : une autre facette du canal
Le long des 107 kilomètres du canal seront répartis de nombreux équipements nécessaires à son fonctionnement et à la vie des territoires. Si l’on pense évidemment aux 62 ponts routiers ou ferroviaires qui permettront de franchir le canal, il y aura aussi 7 écluses, 3 ponts-canaux, 1 retenue d’eau et une dizaine de quais, sans oublier les 200 kilomètres de berges aménagées qui seront accessibles aux promeneurs. Car si l’objectif premier du Canal est de proposer une alternative durable au transport routier, il a également pour vocation de contribuer au développement économique des territoires qu’il traverse et d’améliorer la qualité de vie de leurs habitants.
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