La neige est tombée en abondance ce mercredi 8 janvier après-midi. Mais les agents des différents CER (Centre d’entretien routier) de la collectivité n’ont pas attendu l’épisode neigeux pour intervenir. Ça a été notamment le cas dans l’Audomarois où un salage préventif a été effectué dès le matin. Sur l’ensemble des territoires, les opérations se sont poursuivies dans la journée et toute la nuit ce qui a permis aux habitants de trouver, au petit matin, des routes départementales praticables.
Les usagers de la route ont pu le constater, le ballet des déneigeuses et saleuses n’ont pas cessé. À leur bord, les agents se sont relayés au volant pour permettre aux véhicules de circuler avec prudence, mais en sécurité.
Mercredi, dès le matin, les patrouilleurs étaient sur les routes, relevant les différentes données nécessaires au déclenchement des opérations de salage : suivi de la météo heure par heure, température et humidité de l’air et de la chaussée, état de la route… « Sur l’Audomarois par exemple, le salage a été déclenché dès 3h, mercredi matin, avec des quantités de sel décidées en prévision des chutes de neige annoncées. Ensuite, ça a été un gros travail de coordination pour déployer les équipes sur les axes principaux puis secondaires. À partir des premières chutes de neige, les agents ne se sont plus arrêtés », explique Loïc Routier, coordonnateur ce jour-là pour les quatre CER de l’Audomarois (Blendecques, Lumbres, Coyecques et Aire-sur-la-Lys).
Du côté de Lumbres, parmi les agents mobilisés, Cédric Bourré et Michaël Vincent ont assuré le salage et le déneigement jusqu’à 21h.
Au service de leurs concitoyens
Michaël est au volant, les yeux rivés sur la route, concentré. Cédric, lui, se charge de la lame de déneigement et de la quantité de sel épandu. Le camion passe assez facilement : « mais il faut toujours être attentif. Nous aussi nous pouvons glisser ou patiner. Il faut être d’autant plus prudent quand nous croisons des véhicules », explique Michaël. Justement, sur une petite route entre Cléty et Remilly-Wirquin, une automobiliste est immobilisée en sens inverse. Michaël descend du camion pour lui apporter son aide et lui permettre de poursuivre sa route. « Ce qui nous plaît dans ce métier, c’est que l’on a vraiment le sentiment d’être utile à nos concitoyens. Assurer la sécurité des usagers, permettre le passage des véhicules de secours… est une mission des plus importantes », souligne Cédric. Les deux agents ont 80 km de route à traiter et une priorité en cette soirée neigeuse : « permettre aux gens de rentrer chez eux. »
De jour comme de nuit
Durant des heures, le binôme conduira sous la neige, à la lueur des phares, le pare-brise constamment fouetté par les flocons, ne s'interrompant que pour recharger le camion en sel, faire le point avec le coordonnateur et, tout de même, avaler une tasse de café.
Il est 22 heures. Leur mission remplie, Michaël et Cédric peuvent souffler. Mais le service ne s'interrompt pas. C’est maintenant aux collègues de prendre place dans le camion. Même parcours, mêmes conditions pour l’équipe d’astreinte qui tournera toute la nuit pour qu’au petit matin, leurs concitoyens puissent prendre la route. Il en sera ainsi tant que les caprices météorologiques l’exigeront.