Juillet - Août 2024

Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen

Ne plus subir pour continuer d’agir.

Le Département vient de voter son Compte Administratif faisant apparaître une situation budgétaire délicate en étant directement touchée par les nombreuses dépenses supplémentaires imposées par l’Etat sans concertation, ni compensation adaptée. Sans une gestion saine et responsable de notre budget, nous n’aurions pas été en capacité de pouvoir absorber ces dépenses supplémentaires qui avoisinent les 100 M€.


Cette situation n’est pas spécifique au Pas-de-Calais et concerne l’ensemble des Départements en France dont certains ont fait des choix drastiques : Etalement dans le temps de la rénovation des collèges de La Meuse, suppression du fonds de soutien pour les EPHAD en Ile et vilaine, suspension temporaire de l’aide aux communes dans les Pyrénées Atlantiques, fin de la prise en charge du transport des enfants handicapés habitant près de leurs écoles en Loire-Atlantique, fin des subventions aux réseaux d’insertion par la culture dans le Nord, fin des activités du Laboratoire départemental d’analyses dans le Vaucluse…


Toutes ces décisions ne sont évidemment pas sans conséquences pour la population ; Supprimer un laboratoire départemental d’analyse c’est mettre la restauration scolaire et les éleveurs en grande difficulté tout en faisant courir le risque d’un incident sanitaire.


Comme à son habitude, l’opposition presse notre Assemblée départementale pour que des mesures d’économies soient prises rapidement. Mais pourquoi n’indique-t-elle jamais précisément le service à la population qu’elle souhaite supprimer ? Il y a certes cette rengaine sur la communication… C’est en réalité 0,1 % du budget et cela reviendrait à supprimer au passage le soutien aux grands évènements populaires gratuits (passage de la flamme olympique, cerfs-volants de Berck, Enduro du Touquet Pas-de-Calais…).


Parce que nous avons le sens des responsabilités, nous avons déjà accentué le travail pour déterminer les pistes de rationalisation de dépenses qui pourraient encore être activées si la situation financière ne s’améliore pas. Mais, être une collectivité de terrain, de solidarité, présente dans le quotidien des habitants impose que nous ayons une boussole claire, un gage de stabilité dans nos budgets. Nous ne pouvons naviguer à vue, au risque de déstabiliser la population et de ne plus pouvoir accompagner au mieux les plus fragiles.


Alors, il est temps de prendre un autre chemin, de choisir une nouvelle voie. Ce chemin c’est celui qui permet d’agir de façon solidaire en direction de la population et des territoires, d’agir pour plus d’égalité, d’ouverture et d’apaisement. Ce chemin c’est celui d’une Gauche qui a inventé et imposé la réelle décentralisation du pays et qui fait confiance aux acteurs locaux.


Et si d’aucuns devaient trouver l’inspiration dans un modèle de gouvernement, dans un programme politique qui n’exclut ni n’oublie quiconque, je leur dirais : Venez en Pas de Calais, vous y trouverez le plus beau laboratoire de mise en oeuvre de ce que sont les vraies politiques territoriales, humaines et sociales.
 

Mireille HINGREZ-CEREDA
Présidente du groupe Socialiste, Républicain et Citoyen
 

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Union pour le Pas-de-Calais

CHOISIR OU SUBIR

La douceur (relative) de l’été peut-elle nous faire oublier nos problèmes ? Ce serait trop beau, surtout quand le problème pèse 2 milliards d’euros !


Le Département vient d’adopter son Compte Administratif pour 2023 et un Budget Supplémentaire pour 2024. Une simple opération, pour affecter les résultats de l’année passée aux besoins actuels.


Une simple équation, aussi. Les dépenses augmentent, les recettes un peu moins, alors on s’endette pour financer l’investissement.


L’augmentation des dépenses est logique, surtout contraintes par des décisions nationales. Elles permettent de répondre aux besoins de l’action sociale dans le Pas-de-Calais, et à l’urgence des situations, notamment pour la protection de l’enfance sur laquelle nous avions alerté.


Mais la baisse des recettes est plus problématique, car un Département qui ne peut plus épargner, c’est un Département qui ne peut plus investir. Sauf à s’endetter, et il l’est déjà à un niveau loin d’être anodin : 729 millions d’euros en 2023.
Dès lors, deux choix s’offrent au Département.


Choisir. En rationalisant ses dépenses non contraintes, avec le courage de dire ce que le Département peut faire, et surtout ce qu’il ne peut plus faire.


Subir. En continuant de s’endetter, dans l’espoir que l’argent magique finisse par tomber, de l’Etat ou d’ailleurs.
Pour notre groupe, le choix est celui de la responsabilité. Nous avons de nouveau invité le Président du Département à ce travail de rationalisation, pour choisir sans subir.


La réponse se fait encore attendre, elle est pourtant essentielle, pour répondre à la question de l’avenir de nos politiques départementales.
 

Alexandre MALFAIT
Président de l’Union pour le Pas-de-Calais
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Groupe communiste et républicain

Plus vite, plus haut, plus fort


La France va accueillir le monde pour cette grande fête populaire que sont les jeux olympiques et paralympiques.


Depuis le 8 mai la flamme olympique sillonne le pays, en outre-mer et en métropole, pour célébrer la fraternité, la coopération entre les peuples et la Paix. Le 3 juillet, les habitants du Pas-de-Calais se sont rassemblés en nombre tout le long de son parcours pour fêter le sport et mettre en avant le tissu associatif qui le fait vivre.


Les élus du groupe communiste vous souhaitent un bel été et de profiter des dispositifs proposés par le Département comme les Mercredis de l’été.


Jean-Marc TELLIER
Président du groupe communiste et républicain

Groupe RN

Soutien à nos agriculteurs !
 

Les agriculteurs continuent de dénoncer les politiques incohérentes de nos gouvernants.
Face à leur détresse et afin qu’ils puissent vivre dignement de leur travail, les élus RN proposent : la garantie d’un prix rémunérateur, un moratoire sur les accords de libre-échange, une pause réglementaire…
Notre groupe au Département a aussi soutenu et voté des aides directes pour des projets agricoles locaux.
 

Ludovic PAJOT
Président du groupe RN

Juin 2024

Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen

Des moyens adaptés pour la prise en charge psychiatrique !

 

La question de la prise en charge psychologique, celle du mal être, notamment chez les jeunes, et de la psychiatrie sont rarement évoquées alors que les indicateurs se sont dégradés, particulièrement depuis la période du Covid. Si les besoins sont grandissant, les moyens sont eux en constante diminution ce qui pose de véritables problèmes dans notre département.

 

Le nombre de lits en soins psychiatriques est en moyenne en France de 137 pour 100 000 habitants mais il n’est que de 127 dans le Pas-de-Calais alors que la situation sanitaire et sociale est particulièrement difficile.

 

Les responsables d’Unités de santé mentale et d’addictologie ne cessent de déplorer le nombre de postes vacants dans leur service pouvant aller jusqu’à 50%, comme c’est le cas à Calais. Depuis le 17 mai le personnel du service de pédopsychiatrique de l’hôpital de Lens est en grève faute de moyens suffisants pour travailler ; L’effectif médical devrait être de 8 soignants pour accompagner les 2 400 adolescents et familles suivies ; Ils ne sont qu’1,6 Equivalent Temps Plein, comme l’a récemment relaté le journal La Voix du Nord. Dans le département, les délais de prise en soin par un psychologue en Centre Médico-Psychologique peuvent aller jusqu’à 12 mois… Si l’hôpital public est épuisé c’est aussi le cas de la psychiatrie.

 

En 20 ans, 20% des lits en psychiatrie ont été fermés ce qui n’est pas sans conséquence pour les établissements médicosociaux, du champ du handicap en particulier, qui doivent de fait accueillir des résidents inadaptés à leur structure. Cela les met en grande difficulté dans leur fonctionnement. De même, la dégradation de la prise en charge des soins en santé mentale en milieu ouvert complique considérablement l’intervention à domicile sur le champ social.

 

Au final, nous arrivons à des situations inextricables où des personnes souffrant de troubles psychologiques ne se voient pas offrir de solution d’accueil adaptée et vivent à domicile sans véritable suivi médical spécialisé, au désespoir de familles désemparées.

 

Lors du dernier Conseil Départemental, les élus du Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen ont officiellement saisi le gouvernement sur ce problème qui nous concerne tous. Il est grand temps d’agir !

 

Mireille HINGREZ-CEREDA

Présidente du groupe Socialiste, Républicain et Citoyen

 

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Union pour le Pas-de-Calais

LA FAUTE À L'EUROPE !

 

Voilà 45 ans que les français peuvent choisir leurs représentants au Parlement Européen.

 

Peut-être les proclamés « souverainistes » ne l’ont-il pas compris : l’écrasante majorité des décisions qui régissent notre quotidien sont prises souverainement. Les traités européens ne brident pas notre pays, ils autorisent même une transposition souple. Le symptôme « surtransposition » vient d’une maladie bien française, pas européenne.

 

L’Europe a le dos large, d’abord pour endosser la responsabilité d’erreurs bel et bien nationales, mais aussi pour remplir le rôle que les citoyens sont en droit d’attendre d’elle. Non pas de devenir un superÉtat, de faire plus à tout prix, mais tout simplement de faire mieux.

 

Les années passées l’ont bien montré. Dans toutes les crises, l’Europe protège. Sans inventaire à la Prévert, pensons simplement au rôle du mécanisme européen de protection civile, en secours aux victimes des inondations dans le Pas-de-Calais.

 

Contre les vents mauvais, l’Europe est un parapluie dont les Etats seraient bien mal avisés de se passer, la majorité des britanniques en ont pris conscience. Les plus sceptiques aussi, tant les projets délirants de « Frexit » et d’abandon de l’euro ont discrètement disparu des programmes électoraux.

 

Ne nous y trompons pas, la position « un pied dedans, un pied dehors » n’est pas plus enviable si nous aspirons à être vraiment protégés. La faute, pour l’Europe, serait de le permettre.

 

Alexandre MALFAIT

Président de l’Union pour le Pas-de-Calais

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Groupe communiste et républicain

Ne rêvez plus, partez !

 

Dans un mois les grandes vacances, comme les enfants les appellent, débuteront.

 

Deux mois durant lesquels, en famille, entre amis, nous profiterons du beau temps, des paysages, de la nature, pour flâner et découvrir des lieux, où tout simplement ralentir pour s’occuper de soi et de nos proches.

 

Le Département est un acteur de votre quotidien, par son implication dans le développement du tourisme, des sites remarquables, en aidant nos jeunes dans leurs projets comme l’action « Sacs Ados » et aussi des familles grâce aux dispositifs « les MERcredis de l’été » et sur les cantons de la CALL, les « 10 000 départs en vacances ».

 

Jean-Marc TELLIER

Président du groupe communiste et républicain

Groupe Rassemblement national

Inondations : l’Etat doit être au rendez-vous !

 

Parmi les dégâts des inondations, plus de 600 km de routes départementales ont été impactés. Le coût des dégâts sur les voiries passe de 50 à 85 millions €. Colossal. Monter les dossiers, pour les aides de l’Etat, prend du temps. En attendant, le Département doit faire les travaux sur ses fonds. L’Etat doit hâter le versement de ses aides : nous attendons du concret et non des annonces.

 

Ludovic PAJOT

Président du groupe RN

Mai 2024

Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen

Le Département vient d’organiser sa première grande conférence en partenariat avec la Fondation Jean Jaurès. En quoi est-ce important ?

Parce qu’il est temps de proposer une alternative au tout communication et à cette tendance actuelle qui veut que celle ou celui qui parle le plus vite et le plus fort, souvent avec démagogie, a raison. Il est temps aussi de retrouver un peu d’humilité face aux défis qui nous font face. Aujourd’hui on a l’impression que les « spécialistes » du Covid sont devenus spécialistes de l’Ukraine et sont spécialistes en tout. Or, plus que jamais, nous avons besoin de l’éclairage des scientifiques du GIEC pour prendre les bonnes décisions pour l’environnement ou de sociologues pour comprendre les besoins liés à la jeunesse. Ces conférences vont donc éclairer nos politiques départementales.

 

Le premier thème de ce cycle de conférences était consacré aux jeunesses ; Pourquoi ce choix ?

Parce que c’est, avec l’environnement et le lien social, une des trois priorités de notre Projet de mandat. Notre collègue François LEMAIRE l’a dit, la nouvelle politique départementale, adoptée récemment se veut évolutive pour justement répondre constamment aux besoins. Lors de cette conférence des besoins forts sont apparus ; Je pense notamment à la question de la mobilité des jeunes, celle de l’accès au premier logement ou de l’autonomie. Cela doit forcément nous interroger parce que, derrière cela, c’est d’égalité dont il est question.

Reste que l’action du Département a besoin d’un véritable projet national pour la jeunesse. Or, même si cela peut être une réponse parmi tant d’autres, le gouvernement ne peut pas se contenter de faire la promotion du Service National Universel.

 

On parle beaucoup actuellement de la violence des jeunes avec des annonces du Premier Ministre. Qu’en pensez-vous ?

Cette violence n’est pas à minimiser, même si la jeunesse ne peut pas être réduite à cela. La volonté d’une concertation sur l’autorité parentale, le contrôle des écrans, la scolarité et la réponse pénale est à saluer dans la mesure où cela peut permettre de voir le problème dans sa globalité. Mais il est paradoxal de faire des annonces alors que cette concertation n’a pas commencé.

Au-delà des annonces, ce qui est important c’est la mise en œuvre effective des décisions prises. Par exemple, nous sommes en faveur des internats au collège et nous savons où nous pourrions engager des travaux. Mais qu’en serait-il de l’encadrement ? On ne peut pas non plus annoncer « l’accueil à l’école en continu de 8h à 18h » et supprimer 300 postes d’enseignants en 3 ans, il faut un peu de cohérence.

Le nécessaire aspect répressif ou la pression mise sur les parents doit aller de pair avec l’éducation et la prévention. Or, il faut un an pour décrocher un rendez-vous dans un centre Médico-Psychologique, cela laisse largement le temps à la détresse et à la dérive de s’installer. Donc quand on retire des moyens aux Départements, on entrave l’action pour l’aide sociale à l’enfance, pour les animateurs de rues des clubs de prévention, pour les centres sociaux, pour la vie associative, sportive et culturelle dont l’impact préventif, en complément de l’école, est considérable.

 

Union pour le Pas-de-Calais

ENGAGÉS POUR L’AUTONOMIE

À l’horizon 2050, un habitant du Pas-de-Calais sur quatre aura 65 ans et plus. Le vieillissement de notre population est une réalité, il s’impose à nous comme un défi à relever.

 

Il y a tout juste deux ans, nous appelions déjà le Conseil Départemental à prendre toute sa place, en véritable chef de file des solidarités. La question de l’autonomie comme de la prise en charge de la dépendance, en établissement et à domicile, doit trouver des réponses.

 

Le Parlement a récemment adopté une loi pour « bâtir la société du bien vieillir et de l’autonomie », l’État s’engage dans un nouveau tournant et le Département y est bien sûr attendu. Pour respecter le choix de nos concitoyens, bien vieillir chez soi, il nous faudra mobiliser davantage de moyens financiers et humains mais aussi innover.

 

La création d’un Service Public Départemental de l’Autonomie, piloté par le Département et rassemblant d’autres partenaires, est une bonne nouvelle pour cette politique publique. En matière d’autonomie comme pour les autres politiques sociales, seul un travail partenarialpermettra d’assurer une action efficace au service de tous.

 

La tâche est immense, le cadre est posé, mais il s’agit aussi de ne pas négliger ses acteurs du quotidien. La situation des EHPAD comme des services d’aide à domicile, je pense notamment aux ADMR, nous préoccupe particulièrement.

 

Pour ne pas risquer la coquille vide, de nouvelles sources de financement doivent être mobilisées. À l’heure où le déficit de l’État occupe l’actualité, la protection sociale mérite la mêmeattention !

Groupe communiste et républicain

1er mai pour le monde du travail

 

À l’occasion de la journée de lutte pour les droits des travailleurs, les revendications étaient fortes pour réclamer la hausse généralisée des salaires et des retraites ainsi que de meilleures conditions de travail. Dans les nombreux cortèges, il était aussi question de créer des emplois c’est-à-dire de réindustrialiser le pays et de recruter des dizaines de milliers d’agents pour rétablir nos services publics. Le gouvernement doit stopper la stigmatisation des privés d’emploi et plutôt renforcer les moyens attribués au Département pour que nous puissions accentuer nos politiques d’accompagnement et d’insertion.

Groupe Rassemblement national

Crainte pour l’aide sociale à l’enfance

Nous avions alerté sur l’effet ciseaux prévisible : explosion du nombre d’enfants placés et difficultés à recruter des travailleurs sociaux à cause de conditions de travail trop dures. Prenons rapidement des décisions pour recruter des référents, revaloriser le salaire des assistants familiaux et mettre fin aux contrats précaires. Face au risque de rupture, l’Etat doit prendre ses responsabilités.

Avril 2024

Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen

Agir concrètement pour l’égalité entre les femmes et les hommes

La France vient d’inscrire l’IVG dans la Constitution. Est-ce un évènement ?

Assurément ! Le droit des femmes à disposer librement de leurcorps est loin d’être acquis, il régresse même dans le monde. L’IVG est interdite à Malte et à Andorre, des restrictions ont été votées en Pologne, en Hongrie et en Italie. Quand l’extrême droite est aux affaires, le droit des femmes recule toujours. Cette position de la France est donc un signe envoyé à l’Europe et au monde.

Localement il faut continuer d’y consacrer des moyens et multiplier les lieux d’écoute et de prévention. C’est ce que nous faisons concrètement au Département en finançant les 23 Centres de Planification ou d’Education à la famille du Pas-de-Calais.

 

Pourquoi dîtes-vous que la question du droit des femmes est aussi celle d’une injustice sociale ?

Parce que derrière toutes les inégalités subies par les femmes, il y a le lot des difficultés pour assurer le quotidien : l’inégalité des salaires, le cumul d’emplois à temps partiel, le renoncement aux

soins, la difficulté d’accéder à un logement ou encore la dernière réforme des retraites parfaitement inégalitaire.

Lors de notre dernière séance plénière, le Président Jean-Claude Leroy rappelait que sur les 25 % de familles monoparentales en France, 83 % ont à leur tête une femme et, au sein de ces familles, 41 % des enfants vivent sous le seuil de pauvreté contre 21 % en moyenne. C’est bien le constat que les femmes disposent de moins de moyens et cumulent les difficultés.

 

Le nouveau Plan de lutte contre les violences faites aux femmes vient d’être signé par le Département. Entre-t-il dans cette exigence d’égalité de la part des élus de votre Groupe ?

Oui et il est indispensable que nous soyons ensemble pour éradiquer ce fléau : Département, services de l’Etat, justice, CAF, ARS… C’est cette volonté de faire ensemble qui nous a conduits par exemple à mettre en place, avec les intercommunalités, la présence de travailleurs sociaux dans les commissariats et les gendarmeries. Les résultats sont particulièrement probants. Ce plan nous engage donc encore plus fortement sur la prise en charge des victimes, celles des auteurs de violence aussi, ainsi que sur la prévention. C’est d’ailleurs ce que nous faisons au collège en accompagnant les projets éducatifs des enseignants sur la notion de consentement et dans la lutte contre les stéréotypes. Sur les 29 fiches action du nouveau plan cadre de lutte contre les violences faites aux femmes, le Département est acteur de 13 d’entre-elles.

Là aussi cette volonté collective doit s’accompagner de moyens. Il est d’ailleurs paradoxal de la part du gouvernement de parler régulièrement de « grande cause nationale » et d’amputer la Mission égalité femme-homme de près de 7 millions €. Au final, ce sont les associations dans nos territoires qui seront impactées.

Union pour le Pas-de-Calais

PRÉVENIR ET LUTTER

134 féminicides ont été commis en France en 2023 selon le collectif Nous Toutes, 94 selon le Gouvernement. Plus qu’une bataille de chiffres, c’est une lutte contre toute forme de violences conjugales et intrafamiliales que nous devons mener.

 

Le Pas-de-Calais doit être en première ligne, il reste parmi les 5 départements enregistrant le plus fort taux de victimes et cumule des records dont chacun se passerait bien.

 

L’organisation en 2019 d’un Grenelle départemental contre les violences faites aux femmes a permis, enfin, d’engager l’Etat et différents partenaires dans une action coordonnée à travers un plan cadre départemental. Malgré la prise de conscience, le chemin à parcourir reste encore long.

 

Lors du dernier Conseil Départemental, les élus de l’Union pour le Pas-de-Calais ont unanimement voté la participation de notre collectivité au nouveau plan cadre. Le Département trouvera toute sa place dans un dispositif qui doit permettre de prévenir ces violences mais aussi d’accompagner les victimes, notamment mineures, avec des solutions concrètes en matière d’accès au logement et d’emploi.

 

Au-delà de la prise en charge, il faudra aussi lutter contre les violences du quotidien, décomplexées, qui entretiennent et contribuent à la dynamique de violence. Qu’elles soient physiques ou symboliques, les violences faites aux femmes n’ont plus leur place dans notre société.

Groupe communiste et républicain

Austérité sur les services publics

Le Ministre de l’économie a annoncé 10 milliards d’€ d’économies pour 2024, s’additionnant aux 16 en 2023 et 20 en 2025.

 

Alors que nos hôpitaux sont au point de rupture, que nos écoles comptent les classes sans enseignant, que le logement est en crise, que les communes et Départements se contorsionnent pour assurer la solidarité et l’accompagnement au quotidien, la folie libérale nous amènedroit dans le mur.

 

170 milliards d’€ d’aides publiques pour les entreprises, 80 de fraudes fiscales ou encore 30 milliards d’€ de rachats d’actions : Le ruissèlement fonctionne bien pour les actionnaires et les banquiers.

Groupe Rassemblement national

Vigilance sur la pression migratoire

Nous subissons le coût de l’accueil des « mineurs » étrangers. Des dépenses qui continueront à croître avec +541 % d’arrivées de clandestins via l’Afrique de l’Ouest (agence Frontex). Entrer clandestinement à Mayotte permet aussi à 200 clandestins d’être rapatriés en métropole et logés dans un château du XVIIe siècle : nous refusons cette répartition forcée des migrants au sein de nos collectivités.

Mars 2024

Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen

Agir prioritairement pour l’Education

Le Budget 2024 vient d’être voté. L’éducation y tient-elle une place importante ?

Bien évidemment ! Pour notre majorité, agir pour l’éducation est le meilleur moyen de lutter contre les inégalités sociales. Cela passe d’abord par de bonnes conditions d’apprentissage et nous poursuivons donc le programme de rénovation des collèges en y consacrant près de 14 millions € cette année, 1,6 M€ pour l’équipement informatique, l’engagement pour une restauration de qualité à moindre coût et 21,5 M€ de dotations pour le fonctionnement (chauffage, électricité, eau…).

Mais au-delà des bâtiments, nous tenons aussi à soutenir les projets éducatifs des enseignants et des jeunes, même si cela ne relève pas de notre compétence. C’est plus de 2 M€ consacrés, 600 000 € rien que pour l’apprentissage de la natation.

 

Cette action volontaire pour l’éducatif n’est-il pas menacé par la volonté du gouvernement de clarifier les compétences des collectivités locales ?

Pour le moment, nous n’en savons rien mais c’est à craindre. Pour l’ancien ministre de Nicolas Sarkozy, Éric Woerth, mandaté par le gouvernement sur cette question, « la première clarification serait d’abord que les collectivités fassent ce qu’elles doivent faire et pas plus ». C’est ce qu’il a récemment indiqué au Sénat. Or, quand le Département finance des résidences d’artistes au collège, les voyages à l’étranger, les projets sur l’environnement, les sciences, la citoyenneté, la parentalité, c’est justement un plus tout à fait volontaire ! Et cela dépasse largement le collège et pourrait se poser pour les associations ou les communes que nous accompagnons en dehors du cadre obligatoire.

Il faut donc se méfier de la simplification car derrière il y a souvent des économies malvenues puisque personne ne viendra compenser ce que nous n’aurons plus de droit de faire.

 

« Des économies mal venues » comme sur les postes d’enseignants ?

157 fermetures de classes annoncées dans le Pas-de-Calais à la rentrée prochaine, 89 postes d’enseignants en moins, 300 sur les 3 dernières années, ce ne sont plus des économies, c’est un plan social ! Aucun territoire n’est épargné avec des fermetures de classes aussi bien dans les villages que dans les quartiers prioritaires. Et nos collèges seront eux-aussi impactés, particulièrement là où les difficultés sont les plus fortes.

Il faut bien tenir compte de la réalité démographique, il y a moins d’élèves dans nos écoles et demain ce sera le cas dans nos collèges. Nous avons intégré cette tendance de fond dans nos réflexions quand certains établissements deviennent forcément trop grands. Mais agir en responsabilité c’est assurer les transitions les plus douces possibles pas d’appliquer brutalement et sans discernement des ratios. Le gouvernement pourrait par exemple en profiter pour améliorer l’accompagnement des élèves en situation de handicap, alléger le nombre d’élèves par groupe ou renforcer les remplacements. L’avenir de nos enfants ne peut pas se résumer à un uniforme à l’école.

Union pour le Pas-de-Calais

DROITS ET DEVOIRS

Au 1er janvier, Pôle Emploi est devenu « France Travail ». Un changement d’enseigne qui induit un changement de méthode, si l’on veut vraiment atteindre l’objectif « plein emploi ».

 

Car la baisse du chômage ne tient pas uniquement à remettre sur le marché du travail ceux qui peuvent l’être immédiatement. Il y a aussi des personnes bien plus éloignées de l’emploi, à commencer par les allocataires du Revenu de Solidarité Active (RSA).

 

Dans le Pas-de-Calais, ils sont plus de 60 000, en majorité des femmes seules ou en famille monoparentale, et faiblement diplômées. Si l’on prend la peine de s’éloigner des idées reçues, on comprend vite qu’insérer socialement et professionnellement ce public demande bien plus d’actes que de paroles.

 

L’inscription automatique des bénéficiaires du RSA à « France Travail » est un premier

pas pour assurer l’accompagnement professionnel, pour reprendre pied dans le monde du

travail. Mais le Département doit aussi jouer son rôle sur l’accompagnement social, chainon indispensable de l’insertion.

 

Il le fait déjà, mais tout le défi tient à réunir l’ensemble des acteurs de l’emploi et de l’insertion, au profit de personnes qui souhaitent réellement s’insérer mais aussi de celles qui ont pu perdre espoir, faute d’accompagnement qualitatif ou face au mille-feuilles administratif.

 

En ce sens, l’obligation prochaine de 15 heures hebdomadaires « d’activité » pour les bénéficiaires du RSA est bienvenue, mais devra bien sûr tenir compte des contraintes et de la réalité de chacun. Pas question ici de verser dans le cliché, mais plus que jamais les droits doivent s’accompagner de devoirs.

Groupe communiste et républicain

Pour une école de l’égalité : Renforcer l’école publique

Au ministère de l’Education Nationale, la/les ministre(s) utilise(nt) toujours la même calculatrice, celle qui a une seule fonction, celle de réduire inlassablement le nombre d’enseignants. Une folie quand on sait que chaque jour dans le Pas-de-Calais, 96 classes se retrouvent sans professeur faute de remplaçant.

 

Ici au Département, chaque année nous travaillons pour débloquer le maximum de moyens pour les collèges et plus largement pour notre jeunesse.

 

Stop au saccage, il est temps que le gouvernement investisse massivement dans l’école publique afin de garantir l’égalité pour tous.

Inquiétude sur le budget !

Nous subissons un effet ciseau : les dépenses contraintes croissent mais les recettes baissent. Epargne et investissements diminuent ainsi. La raison, la politique de M. Macron dégradant l’économie et nous imposant des dépenses : un migrant coûte 50 000 euros par an au Département. Privilégions plutôt la sécurisation des collèges et aidons les communes rurales sur les sujets d’infrastructures et d’ingénierie.

Février 2024 

Groupe Socialiste, Républicain et Citoyen

Un budget solidaire pour faire face et avancer

La majorité au Département vient de voter le budget 2024.

Celui-ci est-il impacté par les conséquences des inondations ?

Forcément, même si le Département n’a pas de compétences directes liées à l’eau.

Il y a tout d’abord notre engagement de financer les franchises des assurances des particuliers et pour aider les communes à réparer et à reconstruire, notamment les écoles et les lieux d’accueil. Quand vient une difficulté il est important d’être solidaire.

Il y a les routes départementales et les ponts qui nécessitent des réparations d’urgence et une action lourde à plus long terme. Plus de 90 millions € ont aussi été attribué aux sapeurs-pompiers et nous savons que les besoins sont grandissants. Enfin, il y a tout ce que le Département peut faire pour contribuer à lutter contre le dérèglement climatique et éviter de nouvelles inondations par des actions sur le ruissellement, en concevant la route différemment ou en redonnant plus de place à la nature dans le cadre de notre compétence foncière.

Tout cela coûte plus cher mais nous devons le faire.

Cela va-t-il se traduire par une augmentation des impôts locaux ?

Non puisque depuis plusieurs années le Département ne perçoit plus directement de fiscalité locale ; Nos recettes viennent désormais de multiples sources, ce qui pose d’ailleurs de sérieux problèmes : une taxe issue des ventes immobilières, une part de TVA quand vous faites vos courses, une autre quand vous faites le plein de carburant ainsi que des dotations au bon vouloir de l’État. Construire un budget est donc de plus en plus compliqué, surtout quand l’État décide des augmentations, fait payer le Département et n’augmente pas ou baisse sa participation. En 10 ans les dotations de l’État ont baissé de 75 millions ; 75 millions en moins pour la population du Pas-de-Calais ! Or nous voyons bien que les solutions sont locales, ce qui réclame des moyens constants pour agir ; Une visite ministérielle peut contribuer à débloquer une situation mais ne réglera jamais rien dans la durée.

Quels sont les grands axes d’action de ce budget 2024 ?

Ils sont particulièrement nombreux et ont des conséquences positive pour le quotidien de chacun d’entre nous : l’accompagnement de l’enfance, des collégiens, des personnes âgées, en situation de handicap ou à la recherche d’un emploi ; Pour la santé, le lien social, la culture, le sport, le cadre de vie, le développement touristique… Les élus de notre Groupe ont également tenu à avoir une action forte et prioritaire pour la jeunesse, ce qui se traduit par l’adoption d’un vaste plan. L’idée que nos enfants devraient vivre moins bien que leurs parents ou grands-parents est insupportable. Chacun a donc sa part de responsabilité pour changer le cours des choses et faire une place à chaque jeune. Dès cette année nous allons donc accentuer notre action notamment sur le champ de l’éducation, de la santé, de l’accès à l’emploi et au logement.

« Changer la vie ici et maintenant » est peut-être un vieux slogan mais cela reste pour nous un horizon, surtout quand nous sommes en responsabilité.

Union pour le Pas-de-Calais 

Une année de défis pour le Pas-de-Calais

Les 22 élus de l'Union pour le Pas-de-Calais s’associent pour vous adresser leurs vœux les plus sincères et chaleureux de santé, bonheur et réussite pour cette nouvelle année.

Une année de défis, et d’abord climatiques suite aux événements subits par notre département ! La mobilisation ne doit pas faiblir. Qu’il s’agisse de soutenir nos concitoyens, reconstruire les logements et équipements ou penser l’après, vous pouvez compter sur notre engagement.

Mobilisés, aussi, pour le secteur de l’enfance avec la poursuite de notre mission d’information.

Entamée à l’automne, c’est d’ici quelques mois et à l’issue de nombreuses auditions, visites et analyses qu’elle pourra présenter son bilan et ses propositions au Conseil Départemental.

Mobilisés, toujours, en faveur de l’ensemble des sujets qui concernent le Pas-de-Calais et ses habitants. Solidarités territoriales et sociales, insertion professionnelle ou encore culture, jeunesse et sport, autant de défis à relever pour le Département !

En 2024, vous pourrez compter sur l’engagement de vos élus de l’Union pour le Pas-de-Calais pour vous accompagner et défendre les projets qui valorisent notre département.

Groupe communiste et républicain

La jeunesse, notre priorité !

La majorité départementale a pour priorité l’enfance, la jeunesse et l’éducation.

Le Président Macron affaiblit chaque année les finances des départements. Ici dans le Pas-de-Calais, nous maintenons tous nos investissements pour maintenir et reconstruire les collèges, pour proposer aux enseignants des projets culturels, sportifs ou scientifiques.

Aussi nous accordons une attention particulière à la qualité et au tarif des repas servis dans les restaurations scolaires. Un coût que nous maintenons abordable depuis des années malgré l’inflation afin que chaque collégien puisse bénéficier d’un repas équilibré.

Groupe Rassemblement national

Face aux inondations, stop à l’inaction !

Ce début d’année est malheureusement tragique pour des milliers de Pas-de-Calaisiens qui se retrouvent, de nouveau, les pieds dans l’eau. Qu’a fait l’État depuis les inondations du mois de novembre ? Rien. Il y a pourtant des mesures simples, urgentes et efficaces à prendre : curage des fossés et canaux, acquisition de pompes, création de bassins de rétention et zones d’expansion des crues.