Offrir aux collégiens les conditions optimales d’apprentissage, les faire évoluer dans un cadre agréable, dans un milieu fonctionnel… font partie des engagements du Département du Pas-de-Calais et de ses pactes des réussites citoyennes et des solidarités territoriales. Une politique qui se vérifie encore à Fruges où, après plusieurs années de chantiers, le collège Jacques-Brel est un modèle d’égalité entre les territoires urbains et ruraux.

 

Une inauguration vécue comme une fête de la ruralité.

Depuis 2021, le collège Jacques-Brel de Fruges a connu plusieurs chantiers représentant un investissement de près de 13 millions d'euros pour le Département. Ces travaux de réhabilitation, de reconstruction, d'aménagements…, effectués en maintenant l’ensemble des activités du collège, ont nécessité la compréhension et l'adaptation des élèves comme de la communauté éducative, ainsi que la pleine mobilisation des agents du Département pour garantir au quotidien le bien-être des collégiens et des personnels.

Rien d’étonnant donc à ce que la journée d’inauguration, jeudi 7 novembre, soit vécue comme une fête et une fierté.

 

Un véritable pôle artistique

Des conditions optimales pour l’apprentissage de la musique et des arts plastiques.

Aux côtés de Jean-Claude Leroy, président du Conseil départemental, Blandine Drain, vice-présidente en charge des collèges, Alain Méquignon, vice-président chargé de la ruralité et Françoise Vasseur, conseillère départementale du canton n’ont pas boudé leur plaisir en découvrant les aménagements et en observant les collégiens dans leur nouvelle salle de musique parfaitement adaptée à la discipline. Car l’un des volets de ce programme de rénovation était justement la réfection totale du pôle artistique (salle d’arts plastiques et de musique).

 

Parce que la réussite passe aussi par l’assiette

Un nouveau restaurant scolaire qui fait rimer qualité et convivialité.

Le point d’orgue de cette réhabilitation était la reconstruction du restaurant scolaire et notamment d’une cuisine centrale adaptée aux usages et à la réglementation actuels.

En effet, le service de restauration du collège Jacques-Brel, en plus de servir 440 repas quotidiens aux collégiens, assure également la préparation des plats pour les six cantines des 25 communes du Frugeois. Il y avait donc nécessité de réaliser un équipement en adéquation avec les effectifs de l’établissement et calibré pour servir 1000 repas par jour.

Maintenir les collèges ruraux

Jean-Claude Leroy a réaffirmé la volonté du Conseil départemental de maintenir les collèges ruraux.

L’occasion pour Jean-Claude Leroy de rappeler qu’un rapport de la Cour des comptes affirme que le Pas-de-Calais est l’un des Départements qui investit le plus dans ses collèges : « Nous ne nous contentons pas de dire que l’éducation est une priorité du Département, nous en faisons la démonstration. » 

Et le président du Département d’insister également sur la notion d’équité territoriale : « Ce que nous faisons dans les secteurs plus urbains, notamment dans les Quartiers Politique de la Ville où nous recréons des collèges à taille humaine, nous le faisons aussi dans les territoires ruraux. Même si on nous annonce une baisse démographique, nous maintenons nos collèges ruraux. » 

« Même quand les temps sont difficiles, on ne sacrifie pas l’éducation »

Enfin, Jean-Claude Leroy a évoqué la Loi de finances 2025 et les contraintes budgétaires qui en découleront pour les collectivités : « Même quand les temps sont difficiles, on ne sacrifie pas l’éducation. Pour le Département, c’est la priorité des priorités. Parce que l’avenir s’incarne ici, dans nos collèges ; parce que dans ces établissements, on porte les valeurs de liberté, d’égalité, de fraternité…, nous veillerons particulièrement à maintenir les efforts sur l’éducation. »

 

Ce sont les collégiens qui en parlent le mieux

Pour conclure, Rachel Guillou, directrice académique-adjointe, a rapporté les mots de collégiens : « Les élèves ont eu plaisir à me dire que c’est un collège dans lequel on se sent bien ; un collège dans lequel on a un sentiment de solidarité ; un collège où on aime venir… Ces mots-là disent tout. Ici, c’est la promesse républicaine qui se met en place à travers des moyens alloués au service de l’éducation, dans un territoire emblématique de la ruralité. C’est aussi un pari sur l’avenir, pour les élèves, pour notre pays. »

« c’est un collège où on aime venir. »

 

Un collège accessible, un environnement stimulant et agréable

À ces travaux, il faut ajouter la mise en accessibilité de l’ensemble du collège, la création d’un préau efficace et esthétique traversant l’établissement, l’aménagement d’un nouveau parking et d’un espace vert arboré apportant à l’ensemble un côté nature particulièrement agréable.

Pour le principal du collège, Stéphane Bierla : « Personne ne pourra contester le fait que notre collège est un joyau propice à l’épanouissement de nos jeunes. Un lieu où ils pourront apprendre et grandir en toute sérénité dans notre belle ruralité. Tous ces aménagements reflètent parfaitement la volonté du Conseil départemental d’offrir un environnement stimulant et agréable aux collégiens. »

L’action du Département et le partenariat avec la commune et l’intercommunalité ont été également salués par le maire de Fruges, Edmond Zaborowski et Nicolas Pichonnier, vice-président de la communauté de communes du Haut-Pays du Montreuillois.

Un chantier exemplaire

Pour rester sur ce volet environnemental, il est bon de souligner que, dans la droite ligne du Plan climat air énergie et de l’Agenda 21, les nouveaux bâtiments atteignent des performances énergétiques de niveau E3C1. En outre, la charte "Chantier faibles nuisances" a été appliquée : revalorisation des déchets de chantier, protection des milieux naturels, réduction des nuisances visuelles, olfactives et du bruit, limitation du trafic, limitation des consommations et des rejets dans l’eau, l’air ou le sol...

3 545 heures d'insertion

Les entreprises chargées de la réalisation du chantier se devaient d’embaucher des demandeurs d’emploi locaux intégrés dans un parcours d’insertion. Au terme des travaux, 3 545 heures d'insertion ont été effectuées. Ce sont 10,80% de plus que le nombre contractuel défini dans le cadre du marché.