« Aux quatre coins du Pas-de-Calais, le Département est toujours présent », assure son président Jean-Claude Leroy. Un président qui multiplie les inaugurations, partout où le conseil départemental a apporté sa pierre à un édifice, en subventionnant, en délivrant des conseils d’ingénierie… Malgré les difficultés budgétaires que rencontre le Département du Pas-de-Calais (comme tous les Départements de France d’ailleurs), Jean-Claude Leroy rappelle lors de ses nombreux déplacements que « le Département joue un rôle clé en sa qualité de chef de file des solidarités territoriales ». 

Ses compétences directes, son patrimoine (les collèges, les routes départementales, les espaces naturels…) et son offre de service, font de lui un acteur primordial du vivre ensemble. 

« La proximité de ses services vers les habitants, sa volonté et ses capacités à apporter des solutions à toutes et tous, placent le Département, aux côtés des communes et des intercommunalités, comme l’institution solide du territoire sur laquelle on peut s’appuyer pour contribuer à trouver des réponses ou monter ses projets », ajoute Jean-Claude Leroy.

« Le Département apporte son soutien aux projets pertinents qui répondent à l’attente des habitants, à leurs besoins aussi en matière d’accès à la culture et aux sports », déclarait Jean-Claude Leroy, le 14 septembre dernier à Bapaume, inaugurant en compagnie des conseillers départementaux du territoire, Jean-Jacques Cottel et Véronique Thiébaut, la médiathèque Marcelle-Piletta et la rénovation du complexe sportif Éric-Escoffier (alpiniste français disparu en montagne au Pakistan en 1998, à l’âge de 37 ans). 

En redonnant du lustre à ce complexe sportif, il s’agissait de pouvoir mieux accueillir les élèves du collège Carlin-Legrand (des vestiaires pour trois classes désormais), de créer des vestiaires pour le dojo, de réaliser aussi une rénovation thermique. Le président du Département a fait une longue halte devant l’impressionnant mur d’escalade; Jean-Jacques Cottel lui indiquant que le club d’escalade bapalmois compte plus de cent licenciés et les bons résultats de sa trentaine de compétiteurs en font le 2e club du Pas-de-Calais, le 3e des Hauts-de-France, il est parmi les 100 premiers de France! Pour la rénovation du complexe sportif Éric-Escoffier dont le coût total s’est élevé à plus d’1,8 million d’euros, le Département du Pas-de-Calais a apporté plus de 700000 euros d’aides.

 

La médiathèque intercommunale de Bapaume a été baptisée Marcelle-Piletta, « un nom hautement symbolique dans une comhmune où son maire de l’époque (de 1929 à 1940) Abel Guidet ne revint jamais de déportation et où Marcelle Piletta multiplia les actes de bravoure en cachant les armes de la Résistance », dit Jean-Claude Leroy. D’une superficie de 411 mètres carrés, la médiathèque Marcelle-Piletta est issue de la restructuration d’un bâtiment racheté par la communauté de communes du Sud Artois, situé à proximité des écoles, collèges et commerces du centre-ville. Au delà de sa fonction de tête de réseau pour les sept bibliothèques et médiathèques du territoire (Bapaume, Bucquoy, Croisilles, Écoust-Saint-Mein, Frémicourt, Hermies et Metz-en-Couture), la médiathèque Marcelle-Piletta avec ses 9000 livres se veut un lieu de rencontre et de convivialité. Modulable, pouvant accueillir différentes activités (ateliers, conférences, expositions), la médiathèque héberge également une ludothèque. Le Département du Pas-de-Calais a accompagné cette médiathèque avec un financement de plus de 350 000 euros.

« Avec un total de 280 bibliothèques, dont plus de 220 bibliothèques structurantes ou de proximité, le maillage territorial permet à chaque habitant du Pas-de-Calais d’habiter à moins de 15 minutes d’un équipement de lecture publique », insiste Valérie Cuvillier, vice-présidente du Département en charge de la culture. 

Le nouveau Schéma départemental de développement de la lecture publique 2024-2028 renforce encore davantage l’action départementale en matière de lecture publique « au service d’une amélioration continue de la qualité de service public ».

« Le Département du Pas-de-Calais veille sur un réseau routier de 6200 kilomètresrépète inlassablement Jean-Claude Leroy, qu’il faut constamment entretenir et moderniser pour qu’il assure un maillage cohérent capable d’irriguer l’ensemble de nos territoires ».

La route départementale 192 relie Aire-sur-la-Lys à Lumbres et traverse Pihem, village d’un petit millier d’habitants. La municipalité conduite par Jean-Claude Coyot a souhaité réaliser sur cet axe très fréquenté (la rue de Thérouanne) des travaux de sécurisation. « Et sans le Département, sans son soutien financier, sans son ingénierie, on n’aurait jamais pu mener à bien notre projet », déclarait le maire à l’heure de l’inauguration de la fin des travaux, le 21 septembre dernier. « Les questions liées à la mobilité sont pour notre collectivité essentielles, tout comme celles liées à la sécurité des usagers », lui a répondu Jean-Claude Leroy qui était accompagné de la conseillère départementale Françoise Vasseur.

Pour le président du Département, les travaux faits à Pihem sont exemplaires : des plateaux surélevés au niveau de deux carrefours, un nouveau marquage au sol, une nouvelle borduration, une intégration paysagère, la création d’un trottoir protégé par une haie, la limitation de la vitesse à 30 km/h. Jean-Claude Leroy a aussi salué l’effort qui a été réalisé en matière de clause sociale et d’insertion, près de 200 heures ayant été comptabilisées 

À Canlers, ce sont 150 heures d’insertion qui ont été comptabilisées à l’occasion des travaux réalisés sur la route départementale 154. Promouvoir un réseau routier performant, adapté aux enjeux environnementaux et aux attentes des usagers est une « mission » que le Département n’entend pas lâcher « en dépit des contraintes budgétaires et du poids des dégâts dus aux inondations : plus de 8 5 millions d’euros au titre la voirie départementale ».

Depuis de nombreuses années, le Département du Pas-de-Calais est attentif à accompagner les porteurs de tous les projets qui participent au développement et à l’attractivité des territoires, au bénéfice des habitants. À travers ses services territorialisés – les maisons du Département – et ses directions départementales, mais aussi grâce à la mobilisation de nombreux partenaires, le Département apporte une aide sur mesure favorisant l’émergence et l’aboutissement de projets aussi divers que la rénovation d’écoles, la création d’aires de jeux, l’aménagement des entrées et traversées de communes, la réalisation de pistes cyclables . Ainsi à Villers-Brûlin, le Département a accompagné à hauteur de 23000 euros par le biais du Fonds d’aménagement rural et de développement agricole et de 30000 euros au titre de la politique sportive, la réalisation d’un espace intergénérationnel situé au cœur du village, près de la salle des fêtes et comprenant un city-stade permettant la pratique de nombreux sports collectifs, une aire de jeux pour les petits, des machines de fitness et un boulodrome.

À Beaumetz-lès-Aire, le Département a accompagné la réalisation d’un citystade et de son parking attenant, la municipalité ayant conduit avec l’aide du CAUE62 une requalification du centre du village.

À Seninghem, le Département a accompagné les travaux de rénovation et d’extension (afin d’aménager le dortoir et la garderie) de l’école maternelle. Construite en 1981, elle compte trois classes pour 75 élèves et fonctionne en regroupement pédagogique intercommunal (RPI) avec Bayenghem-lès-Seninghem et Coulomby.

Jean-Claude Leroy salue à chacune de ses sorties les efforts des communes rurales qui s’investissent pour apporter à leur population les mêmes chances d’accès au savoir, à la culture, au sport qu’aux urbains. « L e monde rural est un territoire d’innovations », dit-il.

« Relever collectivement les défis du changement climatique »

Cette ambition du projet de mandat du Département résonne tout particulièrement après les inondations dramatiques de l’hiver dernier qui ont succédé aux différentes tempêtes et autres phénomènes de coulées de boue locales. Les effets du changement climatique imputables aux émissions anthropiques de gaz à effet de serre sont une réalité indiscutable dans le département du Pas-de-Calais. Le 23 septembre dernier, réunie en séance plénière, l’assemblée départementale a adopté le Défi climat 62 et son plan de transition pour la décarbonation 2024-2028. Au-delà de l’obligation réglementaire fixée par la loi Energie Climat 2019, le Département du Pas-de-Calais entend prendre sa part dans l’effort qui s’impose à tous. Ce Plan de transition pour la décarbonation qui concerne l’ensemble de l’activité et des services du Département est ambitieux, pragmatique et fédérateur.

 

À travers sept axes :

  • diminuer l’impact carbone des consommations énergétiques et du patrimoine immobilier
  • diminuer l’impact carbone lié à la construction, l’exploitation et l’entretien de la voirie
  • diminuer l’impact carbone de l’alimentation
  • diminuer l’impact carbone des déplacements
  • développer une stratégie numérique responsable
  • traduire dans le budget et la commande publique les objectifs de décarbonation
  • créer et entretenir une « culture décarbonation » dans les services départementaux et auprès des partenaires - et 27 actions, le Département vise une réduction de 5 700 tonnes équivalent CO2 à l’horizon 2025 par rapport à 2022, et de 10 000 tonnes équivalent C02 à l’horizon 2028 toujours par rapport à 2022. Une ambition qui s’inscrit dans la perspective de la neutralité carbone à l’échelle européenne d’ici à 2050. Pour rappel, le bilan des émissions de gaz à effet de serre (BEGE) du Département du Pas-de-Calais, réalisé sur l’année 2022, fait apparaître des émissions de gaz à effet de serre de 97 000 tonnes équivalent CO2.

Si le développement des territoires est un enjeu de taille pour le Département du Pas-de-Calais, chef de file des solidarités territoriales, il s’agit aussi d’accompagner ces territoires pour relever les défis du changement climatique. 

Intimement liées aux solidarités territoriales, les solidarités humaines impliquent d’autres défis pour le Département : « reconnaître et asseoir la place de chacun dans notre société quelle que soit sa situation, ses difficultés, ses différences ; être aux côtés de ceux qui sont dans la difficulté ; les accueillir et les accompagner au mieux et fédérer les énergies porteuses de solidarités » précise Jean-Claude Leroy. Gros plan sur le Défi climat 62, le Service public départemental de l’autonomie et l’Université populaire de l’éducation des Francas 62.

Fort de son implication et de son expertise en faveur des personnes âgées ou en situation de handicap et de leurs aidants, le Département du Pas-de-Calais a été retenu parmi les 18 territoires qui expérimentent le futur Service public départemental de l’Autonomie (SPDA).

Objectif : simplifier, fluidifier et faciliter l’accès aux services dont les usagers ont besoin.

Le 20 septembre dernier, à l’Hôtel du Département, un séminaire destiné à la mise en œuvre du SPDA a réuni plus de 400 représentants des différents partenaires intervenant dans le champ de l’autonomie. Des usagers étaient également présents ce qui a permis d’identifier les freins et les leviers pour leur permettre de vivre de façon autonome. « Pour le Département du Pas-de-Calais, le Service public départemental de l’autonomie est une évidence. Nous avons déjà l’habitude de travailler ensemble. Et c’est ensemble que nous travaillerons pour faire encore mieux, pour simplifier, fluidifier l’accès aux droits des usagers » , a souligné Maryse Cauwet, vice-présidente du conseil départemental en charge des personnes âgées et de la santé.

« Nous avons un enjeu fort, celui de coordonner nos politiques au service des personnes et parler d’une seule voix avec l’agence régionale de santé, la Préfecture et bien évidemment la Maison départementale pour les personnes handicapées », a ajouté Karine Gauthier, vice-présidente du Conseil départemental en charge du handicap et présidente de la MDPH.

Le dispositif SPDA devrait être généralisé en France pour le début de l’année 2025.

Le Pas-de-Calais est l’un des départements les plus jeunes de France et « permettre aux jeunes de vivre pleinement leur vie et de voir leurs initiatives prises en compte est une nécessité qui doit se traduire dans chacune des politiques départementales », dit François Lemaire, vice-président en charge de la jeunesse, de la vie associative, de l’éducation populaire, du tourisme et de l'attractivité territoriale. Il a participé à la première UPE - Université populaire de l’éducation - des Francas du Pas-de-Calais, organisée le 17 octobre à l’Hôtel du Département autour du thème « ce qui fait engagement entre 11 et 16 ans ».

Qu’est ce qui fait levier de l’engagement chez les jeunes entre 11 et 16 ans dans leur environnement quotidien? Le monde associatif favorise-t-il l’engagement des jeunes entre 11 et 16 ans ? L’engagement, facteur d’alternative à l’exclusion en milieu scolaire ? Comment se former pour accompagner l’engagement? Toutes ces questions ont été abordées dans des ateliers participatifs.

 

L’ambition générale des Francas du Pas-de-Calais est de « contribuer à l’émancipation des enfants et des adolescents par l’éducation et l’action éducative. »

 

 

Illustration de l’importance que le Département accorde aux enjeux de l’autonomie, le président Jean-Claude Leroy a inauguré le 4 octobre le domaine de l’Osmonde Royale* à Helfaut, le nouvel Ehpad du centre hospitalier de la région de Saint-Omer. 

Ce bâtiment moderne, érigé près de la réserve naturelle du plateau des Landes, est un lieu de vie et de soins avec 40 places d’hébergement permanent en Ehpad et 80 places en unités de soins longue durée, dont 15 places d’unité d’hébergement renforcé pour les patients souffrants de maladies neurodégénératives, du type Alzheimer.

Le 7 octobre, plusieurs centaines de personnes ont été mobilisées pour le déménagement de 120 personnes âgées du vétuste pavillon Arc-en-Ciel vers le nouvel Ehpad.

 

*L’osmonde royale est une fougère géante.