En cette rentrée scolaire, Jean-Claude Leroy, président du Conseil départemental et Blandine Drain, vice-présidente du Conseil départemental en charge des collèges, des politiques éducatives et de l’enseignement supérieur sont allés à la rencontre des élèves et de leurs parents.
Car cette rentrée 2024-2025 n’était pas destinée uniquement aux collégiens. En effet, le Département du Pas-de-Calais a proposé aux établissements d’organiser le Carrefour des parents. Un temps d’accueil qui permet aux chefs d’établissements et personnels d’expliquer ce que sera la vie au collège. Sur place aussi, différents services du Département, structures partenaires et associations œuvrant dans le champ de l’enfance, de l’adolescence, de l’aide à la parentalité… de parler de leurs actions.
C’est à Guînes, au collège des Quatre vents, que Jean-Claude Leroy, Blandine Drain, accompagnés de Caroline Matrat, conseillère départementale du canton et Éric Buy, maire, ont assisté à cette première édition du Carrefour des parents. Premier constat, l’initiative a fait l’unanimité.
« Nous attendions 80 personnes, il y en a eu plus de 200, c’est une vraie réussite », s’est réjoui le Principal, Nathanael Masson.
Tandis que les élèves rejoignaient leur classe, c’est autour d’un café ou d’une tasse de thé que les parents découvraient l’établissement et l’ensemble des services. À la fin de la matinée, un mot revenait sans cesse « Rassuré ».
« Je trouve cela génial. J’ai quatre enfants, c’est la première fois que nous sommes accueillis comme cela. Déjà, ça nous permet de nous connaître ; de voir avec qui nos enfants seront ; de découvrir des structures et des services... Par exemple, j’avais une question au sujet de l’Assistant de vie scolaire pour mon fils, j’ai pu avoir la réponse immédiatement… Pour moi qui suis hypersensible, ça m’a énormément rassurée », explique Audrey Ringot.
Pour Étienne Goudal, qui a été élève au collège de Guînes il y a trente ans : « Pouvoir être accueilli comme cela, c’est excellent. Ça permet d’échanger, ça facilite la discussion et la découverte d’associations, d’activités ; de savoir ce que les enfants vont faire dans l’année ; comment nous pouvons les aider dans leur scolarité… C’est une très bonne initiative. »
« Ça nous a rassurés comme ça a rassuré notre fils. Le fait que l’on soit là et que nous puissions entrer dans son collège, ça l’a apaisé… même s’il n’a plus voulu de câlin avant d’entrer », s’amusent Angélina et Samuel Castelain.
« Ce n’est que du positif pour les parents comme pour l’établissement. Habituellement, ils restent dans la cour. Et une fois les enfants en classe, ils repartent, avec leurs éventuelles questions et parfois de l’appréhension. Le fait de les faire entrer au collège, de le leur laisser le temps de discuter, de poser leurs questions aux différents services ne peut être que bénéfique », se réjouit le Principal Nathanael Masson.
Ce Carrefour des parents est donc une belle réussite. Un succès qui conforte le Département dans sa dynamique du « Aller vers ». « Nous construisons une politique éducative qui soit à l’écoute des usagers. C’est cela le Carrefour des parents : l’accueil bienveillant de la parentalité dans les établissements scolaires et être à l’écoute des parents, de leurs attentes, de leur implication dans la communauté éducative », précise Blandine Drain.
À la rencontre des élèves
Autre visite, autres rencontres. Au collège Monsigny de Fauquembergues, en compagnie d’Alain Méquignon, maire et vice-président du Conseil départemental, Françoise Vasseur, conseillère départementale, Sophie Pagès, sous-préfète de l’arrondissement de Saint-Omer, Jean-Claude Leroy et Blandine Drain sont allés à la rencontre des élèves et de la communauté éducative. Dans cet établissement rural de 295 élèves, les projets sont nombreux et cochent toutes les cases de la politique éducative du Département.
Lilou, Mathéo et Clémence, font partie du Club jardin. Une ou deux fois par semaine, ils se réunissent autour du potager, apprennent qu’en respectant la nature, elle se montre généreuse. Ici, pas d’engrais si ce n’est le compost et l’huile de coude. « Ça nous apporte beaucoup de plaisirs. On est entre copains et copines ; c’est calme et on a le sentiment d’être utile à la nature. Après on se sent bien », expliquent les trois collégiens devenus éco-délégués. Autour, de nombreux espaces végétalisés, plantés de fruitiers, d’essences locales, où les plantes mellifères poussent librement. Depuis plusieurs années, le collège est engagé dans la préservation de la biodiversité. La dernière réalisation en date remonte au printemps dernier, un espace a été « réensauvagé », dans l’esprit de l’opération 2 mètres carrés pour la biodiversité. Le collège s’est inscrit cette année dans le projet Natur’o collège avec l’accompagnement d’Eden 62.
Passage par la classe UILS (Unité localisée pour l’inclusion scolaire). Créée en 2022, elle a été dotée par le Département de mobiliers et d’équipements numériques dernier cri : kit numérique spécifique, mobilier et matériel adaptés aux pédagogies inclusives et aux élèves aux besoins particuliers... Élève de cinquième, Lukas en bénéficie et est intarissable quand il explique aux élus l’utilité de son matériel : « Je suis très bien ici. Aujourd’hui je sais très bien lire », souligne l’élève avec une certaine fierté
Détour par une classe de troisième où les élèves ont participé à de nombreux projets dont l’un leur a valu la dotation du budget participatif pour aménager un coin lecture dans le hall de l’établissement. Certains ont participé au Prix Sainte-Beuve, à l’opération Ruralivre… et le collège a intégré le dispositif TER (Territoire éducatif rural). Cette année dans le cadre du projet citoyenneté « Égalité filles-garçons », ils travailleront autour de la thématique « Des femmes prix Nobel oubliées » qui les emmènera à Paris, visiter le Panthéon.
Comme tous les élèves de troisième du Pas-de-Calais, ils se rendront également à la Coupole, centre d’histoire et de Mémoire. Invités par le Département du Pas-de-Calais, les collégiens pourront appréhender de manière concrète la Libération et le phénomène concentrationnaire…
Jean-Claude Leroy et Blandine Drain ont profité de cette rencontre pour expliquer aux enfants que « Tous ces projets sont possibles parce que le Département accompagne financièrement les projets que les équipes enseignantes peuvent avoir. Et parce que les élèves ont eux aussi des idées, des projets pour leur établissement, nous avons créé le Budget participatif. Cela nous semble important que vous ayez conscience, en tant que futurs citoyens, que rien n’est gratuit, mais que ça vous est offert par des élus ont décidé que l’éducation était un investissement nécessaire pour la jeunesse de ce pays et notamment de ce Département. »