Le mardi 24 septembre, le Département, représenté par son président, Jean-Claude Leroy, accompagné de Mireille Hingrez-Céréda, Vice-présidente et élue du canton de Boulogne-sur-Mer 1, de René Hocq, Vice-président en charge de l'insertion et du RSA, et de Maryse Cauwet, Vice-présidente en charge des personnes âgées et de la santé, était au côté des élus locaux, à l'image de Jean-Luc Dubaële, conseiller départemental du canton de Boulogne-sur-Mer 1 et Maire de Wimereux, ou de Brigitte Passebosc, conseillère départementale du canton d'Outreau et Maire de Saint-Étienne-Au-Mont, et des services de la collectivité pour rencontrer Marie Gérard qui vient de signer son CDI chez A’Dom services 62. Un beau parcours vers l'emploi, à l’image de celui des 9 999 autres personnes qui comme elle ont pu renouer avec l’emploi durable grâce à l'accompagnement proposé par les services du Département du Pas-de-Calais.


 

Avec la mise en lumière de ce 10 000ème retour à l’emploi, le Département a voulu profiter de l’occasion pour mettre un coup de projecteur sur son offre de services à travers le parcours de Marie Gérard. Intéressée par les métiers de l’aide à la personne, une action préparatoire lui a été proposée par le biais de la Mission insertion par l’emploi. L’occasion pour elle de découvrir le métier d’aide à domicile chez Espace learning pro, un organisme de formation de Boulogne-sur-Mer.


Étape suivante pour celle qui se voyait déjà aide à domicile, obtenir son permis de conduire, véritable sésame pour pouvoir exercer cette profession et une aide à son financement, avec en parallèle des cours de conduite une entrée en formation qualifiante qui lui a permis d’obtenir le titre professionnel d’Assistante De Vie aux Familles (ADVF). Cerise sur le gâteau, en plus d’un CDI, avec l’appui du Département Marie Gérard a pu faire l’acquisition d’un véhicule.

 

"J'ai bénéficié de l'aide au permis et à la formation du Département. Et ça a changé ma vie." Marie Gérard.

 

Soutenir l'emploi : une décision politique

Depuis la création en 2009 de la mission insertion par l’emploi, le Département du Pas-de-Calais a fait de l’insertion des jeunes et des bénéficiaires du RSA l’une de ses priorités. Objectif : proposer de manière volontariste à celles et ceux qui le souhaite la possibilité de bénéficier d’un accompagnement renforcé dans leur parcours vers l’emploi. Une volonté réaffirmée par le projet de mandat 2022-2027 qui a fait de la bataille pour l’emploi l’une des pierres angulaires de son pacte des solidarités.

Le Président Jean-Claude Leroy et Marie Girard

« Il faut le rappeler plus que jamais, dans le Pas-de-Calais, le travail est fait et bien fait. Il faut se rappeler l'importance du travail qui a été accompli pendant toutes ces années [...] Ces personnes, nous les formons, nous les orientons pour les remettre à l’emploi. Nous voulons développer les potentiels et les compétences des personnes en insertion. »

RSA dans le Pas-de-Calais : 4 années de baisse consécutive

Le Pas-de-Calais compte 45 000 foyers bénéficiaires du RSA. Ils étaient 77 000 en 2009 et 55 000 à la sortie du Covid et cette baisse s’explique en grande partie par les politiques volontaristes portées par le Département qui permettent aux personnes bénéficiaires du RSA de renouer avec le marché du travail.

Un outil incontournable : le FSE

Le Fonds Social Européen (FSE), devenu FSE+, est, au même titre que les associations et entreprises qui accompagnent les bénéficiaires en parcours d’insertion, l’un des alliés incontournables du Pas-de-Calais. Avec plus de 5 millions d’euros de crédit européens, ce seraient la moitié des chantiers d’insertion soutenus par la collectivité qui ne pourraient en effet avoir lieu. Un allié d’autant plus important dans le contexte actuel où les collectivités se retrouvent depuis 2020 soumises à une pression budgétaire de plus en plus prégnante.

Avec plus de 20 ans d’expérience dans la gestion des crédits européens, ce recours au FSE est devenu l’une des marques de fabrique de la collectivité qui fait figure d’exemple en matière de « saine et bonne gestion » pour les instances européennes qui lui ont pour la tranche actuelle de financement accordé 49 millions d’euros, soit 40% de plus que sur la période 2014-2020.